Il y a tellement de mots écrits que mon écriture s’est quelques instants, endormie.
Eviter de parler du coronavirus c’est comme de sortir sous la pluie sans parapluie, en pensant qu’on n’échappera pas à l’ondée sauf à savoir passer à travers les gouttes.Saoulée par les informations aussi nombreuses que contradictoires j’ai décidé de faire la grève des médias et le silence me redonne le goût des mots.
J’aime les temps d’ennui qui se traduisent souvent « par je ne sais pas quoi faire » alors ne fait rien, laisse ton esprit vagabonder dans les vertes prairies de ton imagination, laisse ton corps à l’abandon, profite de cette langueur pour redonner du mou à tout ce qui est tendu en toi, suis dans le ciel la lente valse des nuages, regarde couler la goutte de pluie sur la fenêtre, entend l’oiseau qui chante sans chercher à le voir, ne pense à rien de précis, laisse ton esprit s’ennuyer et n’écoute pas les paroles traitres qui te disent que s’ennuyer c’est pas bien car ce temps d’ennui a des chances de se transformer plus tard en créativité.
Juste reste vivant à toi et à tout ce qui t’entoure dans le silence d’un esprit mis en repos lui qui vit en permanence en réveil, en éveil, en émoi et en agitation.
A qu’il est doux de ne rien faire quand tout s’agite autour de soi*. Dans notre société malade d’hyperactivité il est souvent mal vu de ne rien faire, de laisser couler le temps comme coule la rivière au milieu d’arbres penchés qui la caresse en passant d’une feuille alanguie.
Qu’as-tu fait pendant tes vacances ? Qu’as-tu fait aujourd’hui ? Que feras-tu demain ? Comment peux-tu ne rien faire ? Rien, je laisse l’ennui apporter sa note discordante à toute cette activité désordonnée. Je laisse mon esprit en repos pour qu’il puisse s’éveiller frais et dispos, plus tard.
Je ne médite pas, je ne dors pas, je ne suis pas dans un rêve éveillée et oui je profite béatement de mon ennui; et que j'appelle ma parenthèse enchantée et je vous souhaite de savoir vous ennuyer sans culpabiliser.
Belle journée à vous. Eve
- Jules Barbier et Michel Carré
Il y a tellement de mots écrits que mon écriture s’est endormie.
Eviter de parler du coronavirus c’est comme de sortir sous la pluie sans parapluie, en pensant qu’on n’échappera pas à l’ondée sauf à savoir passer à travers les gouttes.
Saoulée par les informations aussi nombreuses que contradictoires j’ai décidé de faire la grève des médias et le silence me redonne le goût des mots.
J’aime les temps d’ennui qui se traduisent souvent « par je ne sais pas quoi faire » alors ne fait rien, laisse ton esprit vagabonder dans les vertes prairies de ton imagination, laisse ton corps à l’abandon, profite de cette langueur pour redonner du mou à tout ce qui est tendu en toi, suis dans le ciel la lente valse des nuages, regarde couler la goutte de pluie sur la fenêtre, entend l’oiseau qui chante sans chercher à le voir, ne pense à rien de précis, laisse ton esprit s’ennuyer et n’écoute pas les paroles traitres qui te disent que s’ennuyer c’est pas bien car ce temps d’ennui a des chances de se transformer plus tard en créativité.
Juste reste vivant à toi et à tout ce qui t’entoure dans le silence d’un esprit mis en repos lui qui vit en permanence en réveil, en éveil, en émoi et en agitation.
A qu’il est doux de ne rien faire quand tout s’agite autour de soi*. Dans notre société malade d’hyperactivité il est souvent mal vu de ne rien faire, de laisser couler le temps comme coule la rivière au milieu d’arbres penchés qui la caresse en passant d’une feuille alanguie.
Qu’as-tu fait pendant tes vacances ? Qu’as-tu fait aujourd’hui ? Que feras-tu demain ? Comment peux-tu ne rien faire ? Rien, je laisse l’ennui apporter sa note discordante à toute cette activité désordonnée. Je laisse mon esprit en repos pour qu’il puisse s’éveiller frais et dispos, plus tard.
Je ne médite pas, je ne dors pas, je ne suis pas dans un rêve éveillée et oui je profite béatement de ce qui pourrait être de l’ennui. Et je vous souhaite de savoir vous ennuyer sans culpabiliser.
- Jules Barbier et Michel Carré