Vivre ou exister ?

(Geyser en Islande)

Je vis de mon désir de vivre (Miguel Cervantès 1605 à qui l’on doit Don Quichotte) m’a donné envie de pousser plus loin ma réflexion sur ce sujet. Quelque temps plus tôt, j’avais lu un post de quelqu’un qui demandait la différence entre vivre et exister. Mon raisonnement est simpliste, pour moi, on peut exister sans vivre, c’est notre côté fonctionnel : « se tenir constamment recluse comme vous, c'est exister sans vivre et n'être point pour nous (Louis de Boissy) * car vivre c’est notre côté émotionnel ancré dans du solide : c’est comme l’éclosion des graines qui ont germées dans la terre, comme l’échappée du soleil qui laisse sa place à la nuit, c’est comme se sentir pousser des ailes et les essayer, c’est être toujours à la limite de ses possibilités et parfois les dépasser dans un cri de victoire, vivre c’est savourer l’instant qui est, sans se préoccuper de l’instant qui sera, vivre c’est prendre plaisir à respirer, à crier, à rire, à chanter, à pleurer, à s’émouvoir, vivre c’est sentir cette houle qui vous soulève et vous donne envie d’aller de l’avant, vivre c’est aimer le merveilleux cadeau qu’est la vie qu’elle soit l’effet d’une étonnante alchimie ou créée de toute pièce par un être mystérieux et généreux.

Vivre, c’est s’ouvrir de nouveaux horizons, se réinventer chaque jour, vivre c’est se donner la permission d’être. Vivre c’est accepter d’avoir peur, d’avoir mal, c’est s’accepter comme nous sommes, des êtes uniques et incroyables. Vivre c’est affronter l’orage sans parapluie,…en comptant les gouttes de pluie.

Vivre c’est savoir aimer car quand on accepte d’aimer tout devient possible et le mot vivre prend tout son sens.

Vivre c’est réveiller le geyser qui est en nous et qui jaillit dans toute la force de  sa puissance originelle.

Belle journée. Eve

Louis de Boissy est un poète satirique et auteur dramatique français, né à Vic-sur-Cère (Cantal) le 26 novembre 1694 et mort à Paris le 19 avril 1758 .

deux ouvrages sur la force de la vie

Victor Frankl : donner un sens à sa vie

Boris Cyrulnik : les vilains petits canards